Le plus prestigieux des prix décernés par l’Institut est doté d’une bourse de
2 000 $. Il récompense le meilleur ouvrage portant sur un aspect de l’histoire de l’Amérique française et s’imposant par son caractère scientifique.
2023
Steven High
Deindustrializing Montreal.
Entangled Histories of Race, Residence, and Class
McGill-Queen’s University Press
Deindustrializing Montreal. Entangled Histories of Residence, Race and Class est une étude importante, ambitieuse, originale et émouvante. Steven High propose une interprétation novatrice, riche et complexe des transformations profondes des quartiers ouvriers de Montréal depuis les années 1960 et 1970 sous les effets conjugués de la désindustrialisation et d’interventions urbanistiques d’envergure. Pour comprendre la déstructuration entraînée par ces bouleversements dont les échos retentissent jusque dans la société contemporaine, l’auteur présente une analyse comparative de deux quartiers du sud-ouest de la métropole, voisins du canal de Lachine et de ses complexes industriels ainsi que du principal pôle ferroviaire montréalais. Ce sont Pointe-Saint-Charles et la Petite-Bourgogne.
Malgré leur proximité, ces quartiers connaissent un passé et un présent qui divergent – divergences qui s’expliquent, selon Steven High, par l’imbrication complexe des rapports entre résidence, race et classe. En effet, si la population industrielle de la Pointe est majoritairement blanche, qu’elle soit francophone ou anglophone, d’origine canadienne-française, irlandaise ou anglaise, catholique ou protestante, celle de la « Black City Below the Hill » se voit exclure du travail industriel par le racisme ambiant, et par la logique raciale du capitalisme, et cantonnée dans des emplois subalternes, hors de l’usine, comme porteurs de wagons-lits. Les relations entre les deux quartiers et la culture ouvrière qui prend racine dans chacun seront façonnées par cette articulation du rapport entre classe et race. La déstructuration de ces espaces de vie et la délocalisation de leurs populations respectives emprunteront aussi des chemins spécifiques conditionnés par leurs caractéristiques raciales et sociales. L’auteur examine aussi la capacité de résistance et de mobilisation différenciée de leurs résidents face aux nouvelles réalités postindustrielles et à la gentrification. L’étude se termine par un portrait des deux quartiers aujourd’hui. L’auteur y dénonce les représentations incomplètes, voire fautives du passé, qu’il soit récent ou plus éloigné, qui sont véhiculées dans les « memorial landscapes » des deux quartiers, représentations qui évacuent l’expérience ouvrière et les luttes collectives à la faveur d’une vision esthétisante du patrimoine industriel et d’une évocation romantique de l’âge d’or du jazz dans la Petite-Bourgogne. Steven High insiste au contraire sur la complexité du passé et sur l’urgence de reconnaître l’histoire récente, difficile et violente de la transition postindustrielle.Il est impossible de rendre justice, en quelques mots, au contenu de cet ouvrage exceptionnel. Il constitue un apport remarquable à l’histoire ouvrière, urbaine et politique de Montréal et de sa communauté noire. En même temps, il s’inscrit dans un dialogue nord-américain et international sur les dynamiques et les conséquences de la désindustrialisation à l’échelle de la ville et du quartier. L’ouvrage se démarque également par la richesse et la diversité du matériel documentaire qui nourrit l’analyse et par son intégration efficace et respectueuse d’extraits des récits de vie de nombreux résidents de ces quartiers. Il témoigne ainsi de l’expertise et de l’engagement de Steven High dans la pratique de l’histoire orale et de l’histoire publique. Par leur valeur documentaire et mémorielle les paroles de ces hommes et de ces femmes ajoutent à la force de l’étude et suscitent l’émotion du lecteur, tout comme les photographies tirées d’albums de famille et les œuvres artistiques qui les accompagnent. Enfin, soulignons les qualités esthétiques de ce livre dont la facture soignée reconnaît et rend hommage aux acteurs de cette histoire.
2022
Catherine Larochelle
L’école du racisme.
La construction de l’altérité à l’école québécoise (1830-1915)
Presses de l’Université de Montréal, 2021
Le racisme s’apprend – et il s’apprend à l’école. C’est le point de départ de Catherine Larochelle dans son étude novatrice et stimulante de la société québécoise et de ses rapports à l’Autre de 1830 à 1915. L’école du racisme propose une analyse fine des matières et des approches pédagogiques et souligne la contribution de l’apprentissage formel aux stéréotypes et préjugés étayant le colonialisme et la hiérarchisation raciale au Québec. Cette thèse émerge des réponses aux nombreuses questions que Larochelle pose. Quelles sont les représentations de l’Autre proposées aux élèves québécois des 19e et 20e siècles ? Comment ces représentations alimentent-elles l’identité nationale en voie de construction ? Quels courants idéologiques ont influencé les travaux des pédagogues canadiens et quels stéréotypes se sont ainsi trouvés diffusés à l’ensemble de la population enfantine de la province ?
Afin d’y répondre, Larochelle parcourt de nombreuses sources de nature variée. Les manuels scolaires occupent une place de choix. Si l’autrice se concentre surtout sur les manuels d’histoire et de géographie, vecteurs privilégiés des représentations de l’altérité, elle analyse également d’autres matières. L’enseignement de l’écriture, de la grammaire et de la syntaxe contribuent aussi à la banalisation des stéréotypes raciaux tout comme les revues pédagogiques, les journaux à grand tirage et la correspondance des écoles et des inspecteurs. L’attention que porte l’autrice aux devoirs d’étudiants constitue une contribution particulièrement novatrice, dont l’analyse révèle comment les idées racistes prennent racine dans les esprits d’enfants d’âge scolaire. Au fil de sa démonstration, L’école du racisme fait dialoguer de façon habile sources et études, afin de souligner non seulement le caractère particulier du cas québécois, mais aussi les divers points de rencontre entre le Québec, le Canada anglais, les États-Unis et l’« Occident ». C’est sur ce dernier point que l’intervention de Larochelle est particulièrement efficace : elle révèle de façon frappante les influences qu’ont eues l’un sur l’autre les discours anglophone et francophone sur l’altérité. De cette façon, elle « réévalue, à la baisse, la portée des différences habituellement associées aux identités canadiennes blanches » (p. 13).
Le jury a grandement apprécié la nature contestatrice de L’école du racisme. En évitant sciemment de reconduire l’opposition habituelle des « deux solitudes », Catherine Larochelle propose une lecture de l’histoire québécoise originale, participant pleinement à la construction de l’altérité racisée et dépréciée qui emporte toutes les sociétés occidentales. Larochelle nous montre que le racisme au Québec pendant le long 19e siècle n’est pas un défaut individuel chez des personnes mal instruites, mais plutôt le résultat d’un système scolaire dont la mission est en partie de l’enseigner. Ce faisant, ce livre nous ouvre des champs négligés par l’histoire de l’Amérique française, des champs que l’on espère voir bientôt investis par d’autres.
2021
Paul-André Dubois
Lire et écrire chez les Amérindiens de Nouvelle-France. Aux origines de la scolarisation et de la francisation des Autochtones du Canada
Presses de l’Université Laval, 2020
Et si notre connaissance du « sujet moderne », tel que saisi non seulement dans son parcours de vie ou son agentivité mais aussi dans ses expériences d’écriture et de lecture, était fragmentaire parce que trop focalisée sur le colon européen? Et que cette connaissance n’accordait pas assez d’espace aux réalités culturelles contrastées des actrices et des acteurs sur le territoire et à leur interaction à la même époque? Et si les événements qui se sont produits dans les coins les plus reculés de la colonie française avaient eu des conséquences profondes sur la construction de ce même « sujet moderne »? Et si, dans l’appréciation de cette construction, on avait sous-estimé l’importance de la répétition de gestes tout simples au fil des décennies, d’un ensemble de petits rituels qui auraient concouru à la genèse de subjectivités à la fois européennes et autochtones? L’ouvrage de Paul-André Dubois non seulement explore toutes ces questions délicates, mais fait du même coup voler en éclats bon nombre de vieux clichés surannés ou binaires sur l’instruction – et plus largement l’éducation – des peuples autochtones.
Le livre séduit dès le départ avec son choix d’échelle. Ainsi, plutôt que de commencer avec une discussion conceptuelle qui prendrait à témoin l’« Amérindien », la « civilisation » ou encore la « Nouvelle-France », l’auteur s’attache plutôt à mettre en scène l’intimité des actrices et des acteurs sociaux alors qu’ils apposent leurs signatures sur des contrats de travail ou à l’occasion d’un mariage. À terme, l’approche invite par défaut à revoir les grandes catégories d’analyse à l’aune des complexes réalités du terrain, telles que révélées par les multiples archives de première main mobilisées par l’auteur. Le portrait qui en découle est tout sauf homogène, interpellant à la fois les multiples réalités autochtones – qui comprennent l’esclavagisme – et une variété de contextes de scolarisation. Un portrait qui force au passage la redéfinition des concepts mêmes d’« éducation », d’« Autochtone » et même d’« Amérique française ».
La démonstration démarre avec l’analyse d’une première vague de francisation à la fin du XVIIe siècle, où des enfants autochtones s’initient d’abord à la lecture et à l’écriture. Un mouvement qui s’étiole toutefois dès le début du XVIIIe siècle, laissant la place au chant et au commerce comme interfaces d’échange et à l’institution du mariage (avec des colons européens) comme valeur-refuge pour les filles. Cette évolution est notamment tributaire d’enjeux culturels – parmi ceux-ci les principes de l’enseignement jésuite –, mais aussi plus généralement des difficiles conditions de vie, rythmées par les guerres et l’instabilité politique. Toutefois, au-delà des témoignages eurocentrés qui soulignent les limites et les insuccès des entreprises de francisation et plus largement d’éducation des Autochtones, l’auteur parvient à dégager l’essence de plusieurs parcours individuels particulièrement instructifs quant à la construction culturelle qui prend tout de même place en silence. Par l’observation des signatures de filles, par exemple, témoignage du legs des mères instrumentalisé ensuite dans le marché des unions; ou encore par l’analyse du mimétisme vestimentaire, promesse d’une intégration à la société coloniale; enfin par l’intérêt des protagonistes à profiter du contexte scolaire, sans nécessairement acquérir toutes les compétences langagières dictées par les normes européennes.
En explorant cet univers scolaire, l’auteur observe le rôle de la famille, des réseaux de sociabilité et du clientélisme. Il apprécie également l’influence de l’État, qui fait figure à la fois de complice et d’opportuniste dans la récupération de cette « acculturation autochtone » dans le jeu politique. Mais plus fondamentalement, l’un des enseignements les plus percutants de cet ouvrage repose dans sa capacité à effacer les raisonnements binaires opposant « Français » et « Indigènes », ou encore « instruits » et « analphabètes ». La perspective de l’auteur propose plutôt d’observer de complexes processus d’adaptation et d’appropriation mutuels. Ces processus révèlent des manières d’être, plutôt que la simple appréciation d’une connexion entre deux mondes. En reconnaissance de cette approche novatrice, et de la somme que représente cette recherche, le jury salue la contribution majeure à l’histoire culturelle de l’Amérique française qu’apporte cette enquête, qui pose d’ores et déjà un jalon dans l’historiographie autochtone.
2020
Cécile Vidal
Caribbean New Orleans. Empire, Race, and the Making of a Slave Society
The University of North Carolina Press, 2019
Voici une réalisation extraordinaire, une monographie riche et dense qui témoigne d’une maîtrise phénoménale des archives et de l’historiographie sur le colonialisme franco-américain. Sous la plume de Cécile Vidal, le lecteur découvre une Nouvelle-Orléans socialement très complexe – en phase avec la « normalité » des villes frontières du XVIIIe siècle. L’auteure reconstitue ce monde grouillant à partir des concepts à la fois de classe, de race et de genre, ainsi que des statuts socioprofessionnels des groupes de diverses origines. Elle utilise des sources juridiques qui révèlent comment les gens se représentaient dans leurs relations et dans leurs choix intimes, domestiques et publics. Le lecteur pénètre ainsi au cœur d’une société magnifiquement révélée comme « intégrative, mais fondamentalement hiérarchisée » (p. 430). Vidal décrit notamment, avec des nuances fascinantes, la création et la signification de la société esclavagiste. Elle explore aussi les liens entre soldats et esclaves – qui s’enfuit avec qui, qui épouse qui, qui ne peut pas se marier – et met en relief un métissage qui ne reflète pas tant l’ouverture raciale mais la fermeture et la domination. L’auteure rend enfin intelligible le désir universel d’embrasser le commerce. Tous ces points d’analyse, à la fois remarquablement intimes et si difficiles à cerner et à comprendre, permettent ici de mettre au jour à la fois de nouveaux faits et des identités sophistiquées et nuancées. Le portrait plus large de la Nouvelle-Orléans en tant que ville incrustée dans le monde des Caraïbes, caractérisée par la racialisation croissante des relations, du commerce, du travail et de la punition, constitue une avancée significative de notre compréhension de cet univers – et de ses dettes envers une certaine Amérique spécifiquement française.
2019
Christopher Parsons
A Not-So-New World. Empire and Environment in French Colonial North America
University of Pennsylvania Press, 2018
S’il est vrai que la connaissance de la Nouvelle-France n’a pas eu l’effet escompté sur le développement des sciences naturelles, comme le déplorait déjà le jésuite Joseph-François Lafitau au début du XVIIIe siècle, il est étonnant que le sujet ait suscité si peu d’intérêt jusqu’à la publication de A-Not-So-New World. Dans cet ouvrage, Christopher Parsons nous livre une étude novatrice et ingénieuse sur la construction sociale des connaissances scientifiques portant sur la Nouvelle-France.
L’auteur y explore les chevauchements et les tensions au sein de différentes polarités spatiales et conceptuelles : le colonial et le métropolitain, la nature et l’artefact, le « sauvage » et le cultivé. Il examine ce que Thomas Kuhn a décrit comme « la tension essentielle » entre les cadres intellectuels existants définissant la rigueur et l’intelligibilité, ce qui lui permet de cerner l’émergence de nouvelles observations et de nouvelles connaissances issues du domaine colonial. Pour les savants formés en France, la Nouvelle-France semblait étrangement familière. Ce qu’ils observaient était interprété comme de légères variations des normes françaises. L’auteur montre que ce raisonnement était erroné. Si la France et la Nouvelle-France ont bien partagé des espèces avant la dérive des continents, ces espèces ont considérablement évolué au fil du temps en fonction de conditions climatiques et de contextes géographiques très différents. Parsons produit ainsi une analyse brillante du fonctionnement de la science moderne à ses débuts, en montrant comment le réseau de connaissances et de relations, centré sur Paris, catalyse les expériences coloniales en connaissances métropolitaines. Il aura fallu beaucoup de temps et de nombreuses expériences infructueuses aux savants français pour qu’ils identifient une flore et une faune véritablement indigènes – et avant qu’ils ne reconnaissent des compétences aux Autochtones en matière de culture du sol.
Le jury a grandement apprécié la manière avec laquelle l’auteur démontre comment le processus de modernisation scientifique a efficacement dissimulé le savoir autochtone expert, et en particulier celui des femmes autochtones. Il permet du même souffle au lecteur de constater que Lafitau lui-même commence à prendre conscience de ce problème et à reconnaître que le privilège épistémologique « scientifique » avait des coûts et des avantages. L’ouvrage de Parsons jette en bout de ligne un éclairage novateur sur les liens qui unissent les mécanismes du colonialisme intellectuel et ceux de la politique française en Amérique du Nord. Les membres du jury saluent cet ouvrage, qui représente une importante contribution à l’histoire des sciences en Amérique française.
2018
Mario Mimeault
La pêche à la morue en Nouvelle-France
Septentrion, 2017
L’ouvrage de Mario Mimeault se penche sur un sujet mal étudié jusqu’à présent : la pêche à la morue sous le Régime français, et représente une contribution importante à l’histoire économique de la Nouvelle-France. S’appuyant sur un large corpus de sources tirées d’archives canadiennes fédérales et provinciales, mais aussi françaises, britanniques et américaines, le livre documente l’émergence au cours du XVIIIe siècle d’une industrie de la pêche spécifiquement canadienne dans le golfe du Saint-Laurent, impliquant investisseurs, marchands et travailleurs résidant dans la colonie. Industrie profitable, la pêche contribua à la croissance économique de la colonie au même titre que l’agriculture et la traite de la fourrure. En plus de générer des profits non négligeables, elle créa et permit d’entretenir des réseaux commerciaux transatlantiques tout en renforçant les revendications territoriales françaises sur le pourtour du golfe.
2017
Gilles Havard
Histoire des coureurs de bois. Amérique du Nord, 1600-1840
Les Indes savantes, 2016.⇒ Citation du jury
2016
Mary Anne Poutanen
Beyond Brutal Passions: Prostitution in Early Nineteenth-Century Montreal
McGill-Queen’s University Press, 2015.⇒ Citation du jury
2015
Brian YOUNG
Patrician Families and the Making of Quebec. The Taschereaus and McCords
McGill-Queen’s University Press, 2014.⇒ Citation du jury
2014
Marcel MOUSSETTE et Gregory A. WASELKOV
Archéologie de l’Amérique coloniale française
Lévesque éditeur, 2014. ⇒ Citation du jury
2013
Bruce CURTIS
Ruling by Schooling Quebec Conquest to Liberal Governmentality – A Historical Sociology
University of Toronto Press, 2012. ⇒ Citation du jury
2011
Michel DUCHARME
Le concept de liberté au Canada à l’époque des révolutions atlantiques, 1776-1838
McGill Queen’s University Press, 2010. ⇒ Citation du jury
2010
Beatrice GRAIG
Backwoods Consumers and Homespun Capitalists: The Rise of a Market Culture in Eastern Canada
University of Toronto Press, 2009. ⇒ Citation du jury
2009
Louise DECHÊNE
Le Peuple, l’État et la guerre au Canada sous le régime français
Boréal, 2008. ⇒ Citation du jury
2008
Martin PETITCLERC
«Nous protégeons l’infortune». Les origines populaires de l’économie sociale au Québec
VLB éditeur, 2007. ⇒ Citation du jury
2007
Donald FYSON
Magistrates, Police and People. Everyday Criminal Justice in Quebec and Lower Canada , 1764-1837
University of Toronto Press, Osgoode Society for Canadian Legal History, 2006. ⇒ Citation du jury
2006
Naomi E. S. GRIFFITHS
From Migrant to Acadian. A North American Border People 1604-1755
McGill-Queen’s University Press, 2005. ⇒ Citation du jury
2005
Denyse BAILLARGEON
Un Québec en mal d’enfants. La médicalisation de la maternité, 1910-1970
Éditions du remue-ménage, 2004. ⇒ Citation du jury
2004
Dominique DESLANDRES
Croire et faire croire. Les missions françaises au XVIIe siècle
Fayard, 2003 .⇒ Citation du jury
2003
Colin COATES et Cecilia MORGAN
Heroines and History. Representations of Madeleine de Verchères and Laura Secord
University of Toronto Press, 2002. ⇒ Citation du jury
2002
Gervais CARPIN
Le Réseau du Canada. Étude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France (1628-1662)
Septentrion/Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2001. ⇒ Citation du jury
2001
Ollivier HUBERT
Sur la terre comme au ciel. La gestion des rites par l’Église catholique du Québec
(fin XVIIe-mi-XIXe siècle)
Presses de l’Université Laval, 2000. ⇒ Citation du jury
2000
Vivian NELLES
The Art of Nation-Building: Pageantry and Spectacle at Quebec’s Tercentenary
University of Toronto Press, 1999. ⇒ Citation du jury
1999
Patrice GROULX
Pièges de la mémoire. Dollard des Ormeaux, les Amérindiens et nous
Éditions Vent d’Ouest, 1998.
1997
Gérard BOUCHARD
Quelques arpents d’Amérique. Population, économie, famille au Saguenay, 1838-1971
Éditions du Boréal, 1997.
1996
Serge COURVILLE, Jean-Claude ROBERT et Normand SÉGUIN
Atlas historique du Québec. Le pays laurentien au XIXe siècle. Les morphologies de base
Presses de l’Université Laval, 1995.
1995
Louise DECHÊNE
Le partage des subsistances au Canada sous le Régime français
Éditions du Boréal, 1994.
1994
Allan GREER
The Patriots and the People. The Rebellion of 1837 in Rural Lower Canada
University of Toronto Press, 1993.
1993
Paul-André LINTEAU
Histoire de Montréal depuis la Confédération
Éditions du Boréal, 1992.
1992
John Irvine LITTLE
Crofters and Habitants. Settler Society, Economy and Culture in a Quebec Township, 1848-1881
Presses de l’Université McGill-Queen’s, 1991.
1991
Serge COURVILLE
Entre ville et campagne. L’essor du village dans les seigneuries du Bas-Canada
Presses de l’Université Laval, 1990.
1990
Denise LEMIEUX et Lucie MERCIER
Les femmes au tournant du siècle (1880-1940)
Institut québécois de recherche sur la culture, 1989.
1989
Fernande ROY
Progrès, harmonie, liberté : le libéralisme des milieux d’affaires francophones à Montréal au tournant du siècle
Éditions du Boréal, 1988.
1988
Hubert CHARBONNEAU, André GUILLEMETTE, Jacques LÉGARÉ et al.
Naissance d’une population. Les Français établis au Canada au XVIIe siècle
Presses de l’Université de Montréal, coll. « Travaux et Documents », no 118, 1987.
1987
Brian YOUNG
In Its Corporate Capacity. The Seminary of Montreal as a Business Institution, 1816-1876
McGill-Queen’s University Press, 1986.
1986
Denys DELÂGE
Le pays renversé. Amérindiens et Européens en Amérique du Nord-Est, 1600-1664
Boréal Express, 1985.
1985
René HARDY et Normand SÉGUIN
Forêt et société en Mauricie. La formation de la région de Trois-Rivières, 1830-1930
Boréal Express, Musée national de l’Homme, 1984.
1984
Christian POUYEZ, Yolande LAVOIE et al.
Les Saguenayens
Presses de l’Université du Québec, 1983.
1983
Nicole THIVIERGE
Écoles ménagères et instituts familiaux : un modèle féminin traditionnel
Institut québécois de recherche sur la culture, 1982.
1982
Jacques MATHIEU
Le commerce entre la Nouvelle-France et les Antilles au XVIIIe siècle
Fides, 1981.
1981
René HARDY
Les zouaves
Boréal Express, 1980.
1980
Jacques ROUILLARD
Les syndicats nationaux au Québec 1900-1930
Presses de l’Université Laval, coll. « Cahiers d’histoire », no 24, 1979.
1979
Serge GAGNON
Le Québec et ses historiens de 1840 à 1920 – La Nouvelle-France de Garneau à Groulx
Presses de l’Université Laval, coll. « Cahiers d’histoire », no 23, 1978.