L’IHAF est reconnu, depuis sa fondation en 1946, comme la principale association de professeurs, étudiants, chercheurs, et amateurs d’histoire du Québec et de l’Amérique française. Créé dans le but d’oeuvrer à la promotion de la recherche historique, l’Institut est régulièrement appelé à prendre position sur des questions d’intérêt public qui préoccupent tout particulièrement ses membres. Nos principaux axes d’intervention sont les suivants :

-Les politiques gouvernementales en matière d’histoire, de culture et de patrimoine
-Le financement de la recherche et des études
-Le maintien et l’amélioration des services des centres d’archives
-Les programmes d’enseignement de l’histoire
-Le droit d’auteur et l’accès à l’information
-Les relations syndicales, lorsqu’elles entravent la recherche ou l’enseignement

Autour de telles questions, l’Institut et ses membres sont généralement bien placés pour apporter leur contribution en participant à la compréhension des enjeux. L’Institut n’intervient cependant pas forcément dans tous les dossiers touchant aux usages du passé : certains – monuments, toponymie, et autres formes de commémoration, etc. – tenant plus de la mémoire collective que de l’histoire comme science; d’autres encore relevant plutôt du domaine privé.

Les interventions de l’Institut se font par sa présidente ou son président, après consultations auprès du conseil d’administration et au nom de l’association. Elles prennent des formes diverses selon les circonstances : lettres ouvertes, articles d’opinion, entrevues médiatiques, ou autres. L’Institut privilégie également une approche collaborative avec d’autres organismes dans ses prises de position.

Les membres et le public sont invités à faire part de leurs préoccupations et à suggérer des interventions au conseil d’administration. N’hésitez pas à communiquer avec nous : ihaf@ihaf.qc.ca


Interventions récentes

« Le prix Lionel-Groulx, une histoire de remises en cause».
Lisez la version préliminaire de la note de recherche de Karine Hébert, François-Olivier Dorais et Marilyne Lafrenière au sujet de la consultation et réflexion à l’IHAF sur la dénomination du plus prestigieux prix de l’Institut.


Septembre 2024. Le mémoire de l’IHAF sur le projet de loi 64 (Loi instituant le Musée national de l’histoire du Québec). L’intervention de l’Institut lors des consultations particulières de la Commission de la Culture et de l’Éducation sur ce projet de loi.


Respecter les droits des Franco-Ontariens à l’éducation postsecondaire en français : lettre ouverte conjointe de l’IHAF et de la Société historique du Canada au premier ministre ontarien Doug Ford dénonçant la décision de l’Université Laurentienne de Sudbury d’abolir 28 programmes en français, dont celui de premier cycle en histoire (19 avril 2021).


L’IHAF dénonce les licenciements chez les Sulpiciens. Le texte et la pétition ici


Pour l’avenir du Campus Saint-Jean : lettre ouverte de la Société historique du Canada et de l’Institut d’Histoire de l’Amérique française au premier ministre Jason Kenney (22 mai 2020)


Lettre d’appui de l’Institut aux centres d’archives et aux bibliothèques afin de favoriser l’accès aux chercheurs et aux chercheuses (21 mai 2020)


Pétition initiée par l’Institut d’histoire de l’Amérique française et destinée au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, Jean-François Roberge.

VALORISONS NOS DIPLÔMÉ.E.S ! POUR UN ACCÈS ÉLARGI À LA PROFESSION ENSEIGNANTE

(Vous trouverez ICI le communiqué de presse du 18 février 2020)

Au cours de la dernière année, les médias d’information ont publié quantité d’articles portant sur la pénurie de main-d’œuvre dans le monde de l’enseignement. Pourtant, les actions gouvernementales dans ce dossier, s’il y en a, ne sont pas apparentes, alors que les rangs des maîtres du primaire et du secondaire continuent de se dégarnir. Mobilisé par la maternelle 4 ans et l’abolition des commissions scolaires, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, semble avoir oublié d’agir en ce domaine. Plusieurs observateurs du monde de l’éducation croient pourtant que le déséquilibre n’a rien de temporaire et soulignent l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour résorber le problème.

L’Institut d’histoire de l’Amérique française (IHAF) saisit l’occasion de cette crise pour inviter le ministre à faire preuve de pragmatisme. Il est grand temps de diversifier les voies d’accès à l’enseignement. Depuis 1994, le baccalauréat de quatre années en sciences de l’éducation s’est imposé comme l’unique voie d’accès aux carrières enseignantes.

Or la situation actuelle invite à davantage de souplesse. En effet, le Québec se prive de ressources humaines de grande valeur. Les départements universitaires forment chaque année un nombre important de diplômés de baccalauréat, de maîtrise, voire de doctorat, dans des disciplines comme les mathématiques, la littérature, la géographie et l’histoire. Ces jeunes diplômés — souvent de véritables passionnés de leur domaine — se voient pourtant refuser l’accès aux classes, sauf pour des remplacements à la journée qui les laissent dans la précarité. S’ils souhaitent obtenir une qualification réglementaire, ils doivent entreprendre une longue et onéreuse maîtrise dite « qualifiante », en sus de leur baccalauréat. Cela semble démesuré par rapport aux exigences de la filière régulière.

Ainsi, devant la pénurie de main-d’œuvre qui menace le monde de l’éducation, nous pressons le ministre Roberge d’instaurer un certificat d’un an en pédagogie qui permettra aux diplômés de diverses disciplines d’accéder à un brevet d’enseignement. Répétons-le : le système actuel prive nos écoles de candidats hautement qualifiés. Ouvrons-en les portes à des experts issus de divers champs du savoir : notre système d’éducation et notre jeunesse ne s’en porteront que mieux !

J’appuie la proposition de l’IHAF au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, Jean-François Roberge, et je signe cette pétition :

VALORISONS NOS DIPLÔMÉ.E.S ! POUR UN ACCÈS ÉLARGI À LA PROFESSION ENSEIGNANTE
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Partagez avec vos amis:

Lettre de l’IHAF sur la pénurie d’enseignants (Le Devoir, 27 février 2019)

Lettre de l’IHAF sur la menace d’abolition de l’Université de l’Ontario français (Le Devoir, 21 novembre 2018)

Avis de l’IHAF sur l’ébauche de la Politique des trois organismes
subventionnaires fédéraux sur la gestion des données de recherche (automne 2018)

Appui de l’IHAF à l’Association internationale des études québécoises (AIEQ) (printemps 2018)

Lettre contre les coupures budgétaires à la BANQ (été 2017)

The Story of Us : Confusion des genres et méconnaissance (printemps 2017)

Lettre
contre la fermeture des archives du Séminaire de Québec et du service
de la recherche au Musée de la Civilisation (été 2016)

Lettre en appui au classement du site Jacques Le Ber (été 2015)