Champs d’études

La Revue d’histoire de l’Amérique française est consacrée à l’histoire du Québec, du Canada français et de l’Amérique française. Cette définition inclut l’étude des relations avec d’autres groupements et les travaux de nature comparative. Nous ouvrons nos pages aussi aux réflexions méthodologiques et théoriques sur l’histoire moderne et contemporaine. Comme notre objectif est de contribuer à la recherche historique, nous écartons les textes de vulgarisation.

Catégories de textes

La revue publie des articles, des bilans historiographiques, des notes de recherche, des notes critiques et des comptes rendus qui contribuent au progrès de la connaissance historique. À l’occasion, par exemple à la suite de congrès ou de colloques, elle peut éditer des numéros spéciaux thématiques. Seuls les manuscrits inédits sont considérés.

Langue

La revue ne publie que des textes en français. Les manuscrits soumis en anglais et acceptés par le comité de rédaction sont traduits aux frais de l’auteur. Les auteurs doivent veiller à la correction de la langue. Des textes peuvent être refusés si, malgré leur qualité, ils exigent un trop lourd travail de révision.

Collaborateurs et collaboratrices

La revue ouvre ses pages au plus grand nombre possible de chercheurs et de chercheures, y compris les étudiantes et les étudiants en rédaction de thèse et de mémoire. Toutes et tous sont soumis au même processus d’évaluation.

Sélection des textes

Tout manuscrit de la catégorie article, bilan historiographique ou note de recherche est évalué de la manière suivante. Il fait d’abord l’objet d’une lecture par les membres du comité de rédaction qui décident s’il est de qualité suffisante pour être soumis à l’évaluation par les pairs. S’il y a lieu, le texte est ensuite évalué de façon anonyme par deux lecteurs externes, qui font rapport au comité de rédaction. C’est à ce dernier qu’il incombe finalement d’accepter ou de rejeter un texte, compte tenu du champ d’étude et du caractère de la revue. S’il y a acceptation conditionnelle, le directeur communique avec l’auteur et s’assure que les exigences du comité sont respectées.

Il est primordial de réserver l’exclusivité d’une soumission à la Revue d’histoire de l’Amérique française. Tout texte qui aura été soumis en même temps à une autre publication ou qui apparaîtra sur un autre médium sans autorisation préalable de la direction de la RHAF sera écarté du processus de sélection.


Normes et contraintes

Format

Les manuscrits doivent être soumis en version électronique (Word).

Longueur

L’espace étant limité, les collaborateurs sont priés de s’en tenir aux directives suivantes: l’article et le bilan historiographique ne doivent pas dépasser 9000 mots; la note critique ou de recherche, 5000 mots; le compte rendu, 1000 mots. Tout article qui ne respecte pas ces limites sera refusé sur réception, jusqu’à ce qu’il rencontre les normes. Le comité de rédaction se réserve le droit d’exiger que des textes soient resserrés en deçà des maximums ci-dessus.

Résumés et biographie de l’auteur

Les articles et les bilans historiographiques doivent être accompagnés d’un résumé en français OU en anglais (maximum 100 mots) et d’une courte biographie (maximum 100 mots : affiliation institutionnelle, quelques repères de carrière, intérêts de recherche…).

Saisie des textes

Utiliser les guillemets français « ».

Ne pas utiliser d’espaces insécables (ou d’espaces réguliers) près des guillemets, des points-virgules (;) et des deux-points (:). Les espaces insécables seront ajoutés lors de la mise en page.

Ne pas faire de doubles espaces après le point.

Ne pas taper de titres en majuscule; mettre du gras ou de l’italique pour mieux différencier s’il y a lieu.

Les mots ou expressions en langue étrangère seront en italiques à moins de former une citation complète, laquelle est sera entre guillemets «français».

Images, graphiques et tableaux

Les images, graphiques, tableaux doivent être transmis à la revue dans des fichiers distincts.

  • Les images sont en format JPEG, de qualité suffisante (résolution minimum de 300 dpi en format Tiff ou JPEG);
  • Pour extraire les graphiques de votre chiffrier électronique (Excel, Calc ou autre), veuillez enregistrer le graphique en format image et non faire une capture d’écran;
  • Les tableaux sont en format Word, un fichier par tableau; utilisez les cellules; évitez d’inclure un trop grand nombre de colonnes.
  • L’auteur à la responsabilité de demander les droits de reproduction de documents qui ne sont pas siens pour la publication de son article.

Notes et références

Les notes, numérotées à partir de 1, doivent avoir une référence automatique et figurer en bas de page. Ne pas inclure de bibliographie en fin d’article.

Suivant l’usage typographique de l’Office québécois de la langue française, l’appel de note est placé immédiatement après la citation, l’expression ou le terme auquel il se rapporte (dont il n’est séparé par aucune espace), avant tout signe de ponctuation.

Quand la phrase est complète, mettre le point à l’intérieur des guillemets, ex.: .» Si la phrase n’est pas complète, mettre le point à l’extérieur des guillemets, ex.: ».

Exemples (toujours suivant l’usage de l’OQLF) :
– Il a toujours été un «amoureux de la langue française1».
– «Il a toujours été un amoureux de la langue française1.»
Note : les espaces insécables seront ajoutés lors de la mise en page.

Lorsqu’il s’agit de la première mention d’un ouvrage, on procède comme suit :

  • Livre d’un auteur : Louise Dechêne, Le partage des subsistances au Canada sous le régime français (Montréal, Boréal, 1994). Si on veut se référer à une ou plusieurs pages en particulier p. 26 ou p. 34-38.
  • Ouvrage publié sous la direction d’un auteur : Jacques Rouillard (dir.), Guide d’histoire du Québec : du régime français à nos jours. Bibliographie commentée (Montréal, Méridien, 1993). Si on veut se référer à une ou plusieurs pages en particulier p. 26 ou p. 34-38.
  • Contribution à un ouvrage collectif : Yvan Rousseau, «Les marchés de l’assurance-vie au Québec entre 1880 et 1960: une étude de la distribution spatiale des centres de décision et de l’appropriation des revenus», dans Claude Bellavance et Pierre Lanthier (dir.), Les territoires de l’entreprise (Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 2004), p. 149-171.
  • Article de périodique : André Cellard et Dominique Nadon, «Ordre et désordre : le Montreal Lunatic Asylum et la naissance de l’asile au Québec», Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 39, no 3 (1986), p. 345-368.
  • Lorsque le périodique est un journal : Clarence Hogue, «Enquêtes économiques. Confederation Life», Le Devoir, 24 août 1980, p. 8.
  • Thèse : Allan Greer, «Habitants of the Lower Richelieu : Rural Society in Three Quebec Parishes, 1740-1840», thèse de doctorat (histoire), York University, 1980.
  • Ressource Internet: Jacques Mathieu, « Daine, François », Dictionnaire biographique du Canada, <http://www.biographi.ca/fr/bio/daine_francois_3F.html>.

Lorsqu’il s’agit d’un livre ou d’un article qui a déjà été mentionné dans une note, on procède comme suit :

  • Dechêne, Le partage des subsistances, p. 104;
  • Rousseau, «Les marchés de l’assurance-vie», p. 154;
  • Cellard et Nadon, «Ordre et désordre», p. 175;
  • Greer, «Habitants of the Lower Richelieu», p. 36.

Dans le cas d’une source manuscrite, on mentionne, dans l’ordre, le dépôt d’archives, le fonds, la cote, le dossier et le document et, le cas échéant, la date. Par exemple, lors d’une première référence :

  • Délibérations du conseil – Historiques, 24, section 2, 25, 18 septembre 1909, Centre d’archives de Saint-Hyacinthe (CASH), Fonds Léon Pratte (AG18).

Transmission

Les soumissions doivent être envoyées à : ihaf@ihaf.qc.ca